L'ode à la vie!

Salut, je suis futur écrivain et en ce moment je travail sur une histoire... Je sais pas si elle est fameuse MDR voilà:

L'ODE À LA VIE

CHAPITRE 1:

Le soleil brillait à peine au dessus du château du royaume d'Auvment. Mais pourtant déjà, Olivier, un chevalier que les autres membre de leur ordre prenait comme un « dirigeant », traversait la cour à grand pas jusqu'aux écuries du château. Il détacha sa monture. Il devait se rendre chez le maître d'armes, le vieil homme qui les avait formé. Bientôt celui-ci allait leur attribuer des écuyers. Il était en son devoir d'aller jusqu'à la maison de l'homme qui les avait formés, afin de lui prêter main forte dans son choix d'attribution. Il sella sa monture à la magnifique robe brune et soyeuse. C'était un fier animal dont le chevalier prenait grand soins. Il grimpa sur le dos de son compagnon et le fit avancer jusqu'à la sortie du château d'Auvment. Les gardes, qui se tenaient depuis plusieurs heures devant la porte, s'empressèrent de baisser le pont-levis en le saluant respectueusement. Olivier fit de même à leur égard. Eux aussi avait participer à leur formation, leur apprenant comment manier les lances et les arcs.
Il s'apprêtait à piquer un petit trot sur le chemin qui traversait la forêt et qui débouchait tout droit à la maison de maître Armand, le maître d'armes, lorsque Mathieu, le frère d'armes qu'il respectait et appréciait le plus, l'interpella:
-Olivier! Olivier! Attends!
Le chevalier se retourna sur sa selle pour voir accourir Mathieu. Un jeune garçon de vingt ans, portant des cheveux noirs, assez courts et soyeux et de magnifiques yeux couleur de la nuit, qui brillaient sur son visage serein et calme.
-Qu'y-a-t-il? s'enquit Olivier.
-C'est le roi Émilien qui m'envoie, il veut te voir.
-Et pourquoi veut-il me voir?
-Il a une sorte de mission à te confier si ma mémoire ne me fait pas défaut...
-Une mission?
La mine intéressée, il fit faire un demi-tour à sa monture et marcha au rythme de son frère d'armes.
-Au fait, demanda soudain Mathieu, sais-tu quand nous aurons nos écuyers?
-J'allais aider Armand à faire son choix dans l'attribution des futurs enfants que nous aurons sous notre aile lorsque tu as débarqué, me disant que le roi avait une mission à me confier. Et je ne peux être partout à la fois, mon cher!
-Donc, tu n'en sais rien, conclut l'autre déçu.
-Peut-être aurais-je le temps d'y aller après mon entretien avec le roi, le réconforta Olivier.
Puis les deux compagnons se turent. Olivier descendit de son cheval et le ramena aux écuries avant de rentrer dans le château aux odeurs anciennes qu'Olivier adorait. Cela faisait sept ans qu'il avait quitté le royaume d'Osy pour devenir chevalier d'Auvment.
Les cheveux noirs et longs d'Olivier lui descendaient jusqu'à la taille. Ses yeux vert comme les pins aux printemps faisait ressortir son origine au royaume d'Osy, où les campagnes regorgeaient de plantes sauvages et de points d'eau claire et pure.
Olivier déboucha dans la salle du trône et s'inclina devant Émilien. Le roi était jeune; il devait avoir une trentaine d'années. Ses cheveux, de la même couleur que le blé à l'époque de la moisson, tombaient dans ses yeux bleus, tels la pluie en été, sur la mer qui longeait la plaine du Vatike. Un tatouage rouge, juste au-dessus de son œil droit, signifiait qu'il était bien de sang royal.
-Relève-toi Olivier. J'ai une mission à te confier, à toi et aux autres d'ailleurs.
-Laquelle est-ce, Majesté?
-J'ai reçu un message du roi Jimmy disant que plusieurs enfants étaient morts, assassinés. J'aimerais que tu ailles, avec la moitié de tes frères d'armes, au royaume d'Elind pour éclairer cette histoire.
-Bien, Majesté. Mais, si je puis me permettre, ne faudrait-il pas attendre que nous ayons nos écuyers?
-Je ne préférerais pas attendre plus longtemps. De plus, la route est longue jusqu'au royaume d'Elind! Vous avez tout Blaumey à traverser si vous ne voulez pas vous faire attaquer par des bandits qui rôdent autour du royaume des Evaliyah.
-Oui, je comprends votre hâte, Majesté.
-Je te conseil vivement d'emmener Tanguy, Mathieu et Evrard avec toi. Les autres resteront au château pour aider à cueillir les fleurs pour la fête.
Olivier avait complètement oublié la magnifique fête qu'ils célébraient chaque année en l'honneur de la langue secrète des Evaliyah qui leur a été imposée par Dieu lui-même.
Il s'inclina devant le roi avant de sortir. Quand il arriva dans la grande salle à manger des chevaliers, ses compagnons se trouvaient évidemment déjà là, désireux de savoir quelle était la fameuse mission.
-Mes frères! commença Olivier d'une voix forte, le roi m'a chargé d'une mission, à moi et à trois autres d'entre vous. Ne lui en voulez pas s'il en laisse certains à l'écart mais il faut que vous aidiez à cueillir les fleurs pour la fête en l'honneur de la langue des Evaliyah.
À en juger par l'étonnement des autres, eux aussi avaient oublié que la fête allait être célébrée dans quelques jours.
-Tanguy, Mathieu et Evrard vont venir avec moi, un conseil de Sa Majesté.
Olivier regarda ses trois frères d'armes se lever et courir préparer leurs montures et revêtir le cuirasse. Le chef s'excusa auprès des autres et se retira pour aller se préparer lui aussi. Mais Nadège l'arrêta à l'entrée de la salle:
-Il est étrange qu'il n'y ait aucune filles dans ton groupe.
-Nadège... je n'ai rien choisit du tout! C'était un conseil de notre roi.
-Tu aurais tout de même pu argumenté que ça ne faisait pas un bon équilibre! Les femmes ne sont pas faiblarde comme les hommes semblent le penser! s'offensa la jeune femme.
-Oui, mais tu dois rester ici pour la fête de la langue des Evaliyah. N'oublie pas que tu viens de ce peuple!
-Oh! Je t'en prie! Je ne suis jamais partie en mission encore! Va plaider ma cause à Émilien.
-Je ne vois pas pourquoi. Notre groupe et très bien comme cela. Et tu sais bien que je n'ai aucun impact sur les décisions d'Émilien!
Nadège, le foudroyant du regard, sachant qu'il mentait, le laissa passer, bouillonnant de rage. Olivier se rendit dans la chambre où il logeait et revêtit sa cuirasse de chevalier. Un costume entièrement gris et très résistant, fabriqué au royaume d'Ovale. Il attacha la cape blanche et rouge où était tissée la croix de l'ordre sur laquelle deux dragons se rencontraient. Les deux dragons de la paix. Le chef des chevaliers rangea son épée dans son fourreau et sortit dans la cour. Il sella à nouveau son cheval. Tanguy vint à ses côtés. Il était le plus fort des chevaliers avec ses puissants muscles. Ses cheveux bruns s'arrêtaient juste à hauteur de ses yeux bleus.
Evrard apparut, un sourire farceur aux lèvres. Les cheveux roux du chevalier flamboyaient au soleil. Il venait de la plaine du Vatike, ce qui se voyait facilement à ses yeux verts et pétillants. Il n'en ratait jamais une pour faire le pitre et se moquer des autres. Mathieu arriva enfin dans la cour, sur sa monture au pelage blanc. Olivier déclara:
-Allons-y, mes frères. Nous allons éluder le mystère qui se cache à Elind.
-Donc nous allons à Elind! s'exclama Tanguy, as-tu oublié de nous préciser d'autres dchoses?
-Oui, nous devons trouver celui qui assassine des enfants. Je ne voulais pas parler de cela devant les autres...
-Ne serait-ce pas une épidémie? interrogea Mathieu.
-D'après le roi Jimmy,non. Mais nous verrons bien sur place!
Les quatre frères d'armes détalèrent alors en même temps, heureux de partir pour la première fois en mission d'une haute importance.

Ils chevauchèrent une bonne partie de la journée avant d'arriver à la frontière du royaume de Blaumey. Ils traversèrent la campagne au galop, tous ayant un grand sourire aux lèvres. Les paysans s'inclinaient sur leur passage, impressionnés de voir ces hommes vêtus d'une cuirasse grise et d'une cape blanche et rouge, ornée d'une croix et des deux dragons de la paix.
Ils passèrent devant l'imposant château où résidait le roi Benjamin et hésitèrent à s'y arrêter. Mais Mathieu jugea bon de continuer et d'établir un petit campement plus loin. Alors, les quatre compagnons reprirent leur route, soulevant de la poussière sur leur passage.
Quand la nuit fut bien avancée, Olivier et Mathieu décidèrent de s'arrêter au pied d'une des hautes montagnes, là où commençait le royaume d'Elind et finissait celui de Blaumey. Olivier alluma un feu avec deux silex et mit en place des tours de garde. Il fut le premier à veiller.
Le jeune homme s'adossa contre un arbre proche des couchettes improvisées avec leurs capes de chevaliers et les selles des chevaux. Olivier choisit ce moment pour plonger dans ses pensées.
Ils devraient continuer toute la matinée et ne s'arrêter que pour manger à midi. Ensuite, si tout se passait bien et qu'ils n'étaient pas obligés de faire de détours, ils arriveraient en fin de journée... Les royaumes de Slordë n'étaient pas très grands. Pas comme ceux du continent voisin, Réjislam, qui eux, étaient immenses!
Il se souvint soudain des immenses jardins sauvages de son royaume natal. Des couchés de soleil au-dessus de la campagne, où le ciel devenait magnifiquement rose pâle et gris argenté, ainsi que violet et orangé. Mais il s'endormit sans s'en rendre compte... et fut réveillé presque aussitôt par un rayon de soleil. Il se leva en sursaut et aperçut ses trois frères encore endormis. Il décida de les réveiller.
-Debout, tas de fainéants!
Il secoua Evrard. Celui-ci ouvrit l'un de ses yeux pétillants et sauta sur ses pieds en se frottant les mains, prouvant qu'il était réveillé depuis longtemps! Tandis qu'Olivier allait Mathieu, le rouquin saisit une écuelle en bois qui trainait dans son sac en toile, la remplie d'eau et la jeta sur Tanguy. Celui-ci bondit en criant et en mettant ses poings devant lui, près à se défendre. Quand il vit que ce n'était qu'Evrard il grommela contre cet imbécile qui l'avait tiré du lit. Tanguy questionna alors Olivier:
-Pourquoi ne m'as-tu pas réveillé?
-Je me suis endormi... avoua t-il.
-Et tu oses nous traiter de fainéants! s'indigna Evrard avec un grand sourire aux lèvres.
Ils sellèrent leurs chevaux pour repartir au galop après un court déjeuner.
Ils passèrent le pic le plus imposant en fin de matinée, ce qui signifiait qu'ils étaient enfin arrivés au royaume d'Elind. Olivier conduisit ses frères jusque dans un village où ils s'arrêtèrent pour grignoter et laisser les chevaux se reposer un peu. Quand ils jugèrent bon de repartir ils montèrent leurs destriers et s'en allèrent au trot.
Au bout d'une longue journée de chevauchée, ils virent enfin les remparts du château qui se dressaient devant eux. Ils accélérèrent l'allure et franchirent le pont-levis du royaume d'Elind.
Les gardes les saluèrent militairement.
Enfin, dans la cour ils laissèrent leur monture dans un coin sombre et montèrent les marches du palais. Quand ils furent à l'intérieur, un serviteur à la fine moustache leur jeta un coup d'œil, il avait certainement était prévenu par un garde que les chevaliers d'Auvment étaient arrivés.
L'intérieur du palais d'Elind était magnifique. Les murs gris, couverts de signes elfique et de créatures légendaires, montraient la grande sagesse des architectes de ces lieux.
Le serviteur les fit entrer dans la salle du trône où le roi les attendait. Olivier s'inclina, suivi de ses compagnons.
-Bien le bonsoir chevaliers.
Les quatre chevaliers se relevèrent d'un même mouvement pour faire face au roi Jimmy.
Le monarque portait de courts cheveux noirs lisses et soyeux ainsi que de grands yeux verts dorés. Il portait une chemise blanche, décorée de maints bijoux, ainsi que des bottes de cuir.
-Comme vous le savez sûrement, j'ai envoyé une lettre au roi Emilien pour l'informer que des gens s'amusent à assassiner des enfants pendant la nuit.
-Des enfants qui habitent dans la cour du château ou dans les village du royaume, Majesté? le questionna Olivier.
-Un village en particulier, sire chevalier. Il se trouve non loin du château.
Il considéra les quatre soldats qui paraissaient être fatigués d'avoir chevauché toute la journée.
-Heu... eh bien... commença Olivier.
Il jeta un coup d'œil à ses frères, ils paraissaient fatigués mais Tanguy se frappa la poitrine, Evrard sourit jusqu'aux oreilles et Mathieu hocha la tête.
-Nous allons enquêter cette nuit.
-Fort bien, chevaliers. Le village en question se trouve au nord d'ici. C'est le premier que vous trouverez, le plus proche de la côte.
-Bien, Votre Majesté.
Les quatre chevaliers se retirèrent dans un grand silence. Mathieu réfléchit à voix haute alors qu'ils sortaient dans la fraîcheur du crépuscule.
-Cela veut donc dire que les meurtres se passent prêt de la côte...
-Tu crois que les ennemis attaquent depuis des îles? l'interrogea Tanguy
-Je n'en sais rien mais... pourquoi pas?
-On a un plan au fait? interrogea Evrard
-Oui, confirma Olivier, nous patrouillerons dans le village et nous nous retrouverons à un endroit. Nous ferons notre rapport puis, si rien ne se passe, nous retournerons faire un petit tour.
-Bon plan... approuva Evrard l'air un peu plus sérieux que d'habitude.
-Pour l'instant allons dans ce village et tâchons de découvrir ce qui s'y trame, proposa Mathieu en montant sur son cheval.

J'aime Xerxes!! <3

Le début de l'histoire m'a l'air vraiment intéressante et côté vocabulaire c'est vraiment varié!
Par contre, je connais pas vraiment les histoires de chevaliers, donc je ne sais pas si ça peut ressembler à une autre histoire ou pas,
en tout cas moi j'aime bien. Bon, je me paume un peu côté territoires et où se trouve chacun d'eux, mais bon dans ce genre de livre y'a souvent des cartes qui montre ces territoires je crois, donc ça va lol
En tout cas, ça m'a l'air bien prometteur ^0^

Par contre ton titre m'a fait pensée à quelque chose! Je suppose qu'il a un lien avec ton histoire, mais...
Si je me trompe pas je crois que c'est aussi le nom d'un parfum appartenant à une sorte de collection lol
Je dis collection, car en faite se sont des parfums se ressemblant côté design et ayant à chaque fois au début de leur titre "L'ODE".
J'en ai un du nom de " L'ODE AU REVE" et l'autre c'est de la vie je crois.
Je ne sais pas si ça a une importante, mais juste pour le dire, car ça m'y a fait tout de suite pensée lol

Sinon Bonne continuation!!! ^0^